Tour 2 : Phase de Récurage

Bonjour à toutes et tous chèr(e)s membres de la Camarilla,

Aujourd'hui j'ai pris ma décision en pesant tous mes états d'âme et je décide de céder mon rôle de leader au clan qui m'a semblé avoir été lésé par les viles manigances et malhonnêtetés fomentées par son voisinage.
En l'occurrence c'est donc à Claudia Tremere que je transmets le flambeau.
Acclamons tous comme il se doit la nouvelle leader du clan maître ! (qui devient primogène d'or)

4° Malkavien
5° Gangrel
6° Brujah
7° Nosferatu

Disons que le hasard a décidé des choses pour m'éviter bien du tourment inutile,
Voilà ce que le malin m'a susurré :
1) Gangrel
2) Malkavien
3) Ventrue
4) Tremere
...
Puis parmi les économes
5) Toréador
6) Brujah
7) Nosferatu

Complots nocturnes, rancunes et crachats de bile... à vous les immortels!

Je suis toujours en sursis mais si je peux me permettre d'ajouter qu'à ma décharge, Méphistophélès sachant mon penchant pour la fainéantise, m'a pré-déterminé quasi inconsciemment (quoi que ! je ne sais plus tellement ce qu'il faut en penser !) dans mon choix en me livrant les clans hiérarchisés dans cet ordre là...

Alors, alors ...besoin d'aide Méphistophélès ?

La mort dans l'âme, Claudia arrive face à la bâtisse obscure où s'abritent les caïnites du nord. La maxime du vicomte s'affiche en lettres de sang sur l'arche de la lourde porte:
"Per me si va Nella città dolente
Per me si va nell'eterno dolore
Per me si va tra la Perduta Gente."
Claudia connaît les habitudes du vicomte et sait qu'il ne sera pas céans. Seuls ses sbires gardent la vaste demeure. Et c'est pour cette raison qu'elle a pris la décision de conquérir le 17ème, malgré l'affection qu'elle lui porte et les longues nuits du vicomte passées dans son salon, sa respiration stertoreuse inondant son espace.
Il lui en voudra, c'est certain, mais de sa position, seule cette option reste envisageable.
"Pardon vicomte" murmure t'elle, en lançant son Myrmidon sur le premier sbire du Nosferatu, et en fondant sur le second. Leur seul choix est de se replier, laissant le 17ème à Claudia Tremere et à son clan.

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Bien compris, Mephisto

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Ve bene.

Petit point de règle en passant :  un territoire marqué d'un blason non défendu par du myrmidon n'est pas libre pour autant et ne constitue donc pas une position de repli pour l'adversaire.

La nuit noire. Pour les mortels, était annonciatrice de terreur. De telle sorte qu'il n'y avait pas âme qui vive dans les rues de Paris.

Hector, en compagnie de Isaac, jeune myrmidon du clan Toréador et ami de toujours, philosophait.
Ils avaient tous les deux cet intérêt commun. L'art de poser des questions, des fois sans réponse, d'autre fois avec trop de réponses justement. Ce qui revenait au même.

Cette nuit là n'était pas si différente pour eux. Marchant dans la rue, ils discutaient du bien et du mal , de la vie et de la mort, des humains et des vampires.

- "Selon toi, qu'est ce qui a poussé les anciens hommes à croire que les vampires étaient sensibles au sacré, à l'ail, à l'argent ? Penses-tu qu'à une certaine époque, longuement reculée, ce fut effectivement le cas ?"

Hector haussa les épaules :
- "Peut être. L'adaptation n'est pas que l'apanage des humains... D'ailleurs regardes-les. Il fait nuit noire. Il fut un temps où ils tremblaient tous comme des feuilles. C'est encore le cas pour beaucoup. Mais ils ont réussi a amener la lumière dans leurs chaumes et dans leurs villes. Ils ne l'ont pas vaincue, mais ils se sont adapté à leur peur.
Ils ont en quelques sorte annexé la nuit, à leur manière.."
Hector sourit et continua : "Mais nous ne désespérons pas pouvoir annexer la "solarité" à notre tour. Nous nous adapterons aussi. Mais pas par peur.

Isaac acquiesça en silence.
Ils continuèrent leur marche sans un bruit : ils n'étaient plus en terrain conquis.

En plein milieu du 6ème arrondissement, ils approchèrent d'une maison qui se démarquait des autres. Leur destination.
De murs blanc vêtue, trois marches menaient à une porte ouvragée, des roses sculptées à même le bois.

Hector s'arrêta net quand il aperçu la faible lueur d'une bougie par la fenêtre du premier étage. Il sentit également la présence de deux autres vampires à l'intérieur.
Une rage primale s'empara de lui, ses yeux se remplirent de sang, son iris devient aussi noire qu'une abîme.
"Comment ose-il ? En plus de NOUS trahir, il occupe NOTRE résidence ? Isaac , ce soir nous reprendrons ce qui est à nous."

D'un bond, les deux Toréadors se ruèrent dans le bâtiment.

Sargon et son myrmidon étaient prêts.
Ils s'attendaient à recevoir la visite des propriétaires des lieux.

Mais ils ne s'attendaient pas à tomber sur deux Bêtes. Il n'y avait plus rien du philosophe dans le regard d'Hector.

Les deux vampires du clan Brujah jugèrent rapidement leurs adversaires et décidèrent de se replier face à ces auras meurtrières. Ils furent poursuivis jusqu'à la frontière de l'arrondissement.

C'est seulement après, calmés, que les deux amis se réapproprièrent les lieux. Ils tombèrent sur un ordre de bataille des Brujah au départ de cette demeure. Avorté.
La maison était dévastée. Les roses qui investissaient allègrement le lieux avaient disparues. Tout ce qui faisait le prestige de cette maison était soit cassé, soit déchiré, soit brûlé : vaisselle, linge, tableaux inestimables de peintres caïnites ou humains. La bibliothèque, précieuse bibliothèque, garnie au fur et à mesure des longues années d’existence d'un vampire : détruite.
On y trouva même les restes d'un cadavre, ayant servi de repas des lunes plus tôt.
- "Aucune décence" pesta Hector.
Tout avait été fait pour que l'on découvre la demeure ainsi. Une ultime provocation.
Un A inversé avait été peint avec du sang sur un pan de mur. A la vue de ce symbole, Hector fut pris d'un violent dégoût.

- "Je demanderais à Claude de me peindre une belle fresque pour cacher cette horreur."

Ils entreprirent de ranger la maison jusqu'à l'aube.



Hector se reprenait à philosopher :
- "L'ambition, la colère, la rage, le dégoût... Des sentiments bien humains, n'est-ce pas Isaac ?" Il regarda par la fenêtre.
"Je suis persuadé qu'on s'adaptera nous aussi, et un jour nous marcherons à la lumière. En attendant, nous resterons les maîtres de la nuit"

Et oui c'est la pleine lune, qui produit ses effets et qui bien souvent donne des actions imprévisibles ou provoque des démences chez d'autres...Les humeurs de toutes et tous s'en trouvent alors chamboulées.
Parfois encore, les désirs des uns font MON bonheur à moi 

Pour ma part, le sentiment du moment est de mettre une trempe dans le face de mon voisin si inappréciable portant le nom de Nosferatu.

Donc, je reprends :
- Moi petit Albéric, digne descendant et héritier du Sî glorieux nom des Ventrue,
Décide de quitter mon 1er arrondissement AVEC mon myrmidon Jaboù pour aller taper sur le vicomte et sa clique dans MON 8ème, qui m'a illégitimement été dérobé par des viles créatures sans scrupule lors de la lune précédente!
Fort de ces 2 points de puissance, je pense être en mesure de piétiner mon si tendre voisin pustuleux.
Ange reste en vol stationnaire au dessus du 1er en attendant le passage de sa proie favorite ...le mesquin qui profite du ramdam causé par les autres!

Muchas gracias à toi, dévoué serviteur de la cause

La nuit se fait longue...

Pardon de vous avoir fait tous languir, j'avais envoyé mes instructions au démon il y a quelques jours mais j'étais tellement occupée à me délecter de jeunes gorges que n'avais pas pris conaissance de ce délicieux salon.
Las de tergiversations, je vais offrir mes sombres grâces au 18e cependant que mon myrmidon restera en arrière.